jeudi 18 mai 2023

DES NOUVELLES DES ANCIENS

Marius Maa AHOUANDJINOU, est désormais en charge de la communication pour notre association partenaire à Kessounou. Il a rencontré pour nous Lucienne Sèmassou, ancienne élève de l’école de la seconde chance. 


Ici, nous sommes à Kodonou : le village touristique de l'arrondissement de Kessounou. Comme activité secondaire, les populations de ce village vivent de l'argile blanche après l'agriculture. Elles s'en servent pour des réalisations de la poterie.



C'est dans ce village que vit Lucienne Sèmassou depuis deux ans qu'elle a pris son attestation de fin de formation en couture. De son passage au Caseck, elle n'a eu que de « bons souvenirs » d'après ses dires. La belle preuve «la bourse alimentaire s'élevant à 10000 F CFA que je recevais chaque fin du mois m'a aidé en grande partie à organiser la cérémonie de remise de mon diplôme», nous a-t-elle confié. 


Contrairement à d'autres contrats d'apprentissage, Lucienne a fait cinq ans de formation en haute couture et reste tout de même disponible pour accueillir tout autre apprenant qui désire recevoir des formations professionnelles en coupe homme et dame. "Dans la vie, la seule chose la plus importante c'est d'apprendre à apprendre". C'est pour cette raison que Lucienne était toute heureuse d'avoir à son tour des apprenties. Aujourd'hui, elle a à son actif deux apprenties pour un contrat de 4 ans.




D'après elle, ses ambitions étaient fixées sur la coiffure. *« Au début, ma passion n'était pas la couture. J'aimais beaucoup plus la coiffure manucure pédicure mais, j'ai été contraint à la couture par mes parents. Et aujourd'hui,je ne regrette pas aussi les avantages que j'en tire. C'est une fierté pour moi»* , a-t-elle expliqué.

Dans cette même optique, elle rassure que c'est un métier qui nourrit son homme car "avec un peu de sérieux et de travail bien soigné, l'artisan couturier peut s'acheter des parcelles, construire puis vivre la vie de ses rêves tout comme les fonctionnaires d'état et peut être les politiques".


*Je ne saurais finir sans adresser mes respectueux remerciements à tout le staff du Pont Cedek. Que Dieu le leur rende aux multiples*, conclut-elle.